mardi 16 juin 2015

Les licences libres vues par Big Buck Bunny

Big Buck Bunny
CC BY 3.0 - Blender Foundation / peach.blender.org
Après le travail mené avec le professeur d'histoire sur le droit d'auteur (cf article "Ado Pi?" du 15 juin 2015), la réflexion pourrait être prolongée avec le professeur d'anglais par la présentation des licences libres. La séance commencerait en anglais avec la vidéo-projection de deux images, celle du célèbre personnage de Loney Tunes, Bugs Bunny, héros soumis au copyright, et celle de son homologue néerlandais Big Buck Bunny qui, lui, a la chance d'être sous licence libre. Les élèves connaîtront probablement le premier mais pas le second. À partir des réactions et remarques des élèves, il conviendrait d'orienter les questions afin de les faire se demander pourquoi Sacha Goedegebure, avec la Fondation Blender, a été amené à créer ce personnage. En d'autres termes, il faut que les élèves se demandent ce qui, en plus de certains traits physiques, différencie Big Buck Bunny de Bugs Bunny.
Ce travail d'expression orale en interaction mené, vient le temps de la compréhension orale avec la diffusion de cette vidéo de Big Buck Bunny : 
Au-delà de la référence culturelle à William Shakespeare et du thème de la licence libre, le discours présente quelques éléments linguistiques intéressants (notamment le champ lexical du cinéma, les structures "use to + V" et "to be able to"). La question à laquelle les élèves doivent répondre après trois diffusions (guidées par des fiches suivant les niveau de chacun) est : pourquoi Big Buck Bunny est-il plus heureux que d'autres personnages de fiction ?
Une fois les notions de licence libre et copyright ludiquement introduites, il est temps de passer à une description plus approfondie du sujet. Pour ce faire, les élèves doivent réaliser une "map mind" (ou "carte mentale") sur les licences libres à partir des pages suivantes :

Deux possibilités :
  • soit les élèves maîtrisent déjà cet outil de présentation, auquel cas il convient de les laisser libres de construire leur "map mind" comme ils le souhaitent (on peut les aider par une liste de questions) ;
  • soit les élèves ne maîtrisent pas cet outil, auquel cas il faut les faire compléter une "map mind" déjà partiellement réalisée.
En guise d'exemple, voici ma propre "map mind" réalisée grâce au site bubbl.us

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire